Entre RTL à travers son chroniqueur économique François Langlet et la présidente de Meilleurs Taux.com Maël Bernier, nous avons l’impression de nous confronter au gouvernement avec des informations contradictoires. 

Si le premier semble pessimiste sur une reprise des activités d’agent immobilier, la seconde est plus optimiste. François Langlet pense que les agents immobiliers n’ont plus qu’à attendre les divorces pour espérer faire quelques affaires dans les prochains mois, invoquant également les problèmes financiers des ménages ainsi que la frilosité des banques à accompagner les demandes de crédits. Maël Bernier de son côté parle de son expérience au quotidien, durant la phase de Covid, en remarquant que la demande de crédit reste toujours très élevée! Par ailleurs, les banques qui avaient dans un premier temps rehaussé leurs taux de crédit, maintiennent encore des taux attractifs se situant un peu au dessus de 1%. 

De notre coté, nous constatons à travers les confrères que j’ai pu interroger que la demande est forte pour des mutations vers ; des biens offrant des extérieurs types balcons et terrasses, voire des jardins. Les projets immobiliers fusent entre ceux qui se posent la question d’un éloignement des hypers-centres des villes, ceux qui souhaitent disposer d’une pièce en plus pour pouvoir télé-travailler.

Nombreux sont ceux qui également ressentent chez leurs clients, une réelle volonté de poursuivre leurs projets immobiliers, avec déjà beaucoup de rendez-vous qui ont été positionnés pour la semaine prochaine. 

Autre, argument en faveur d’un marché maintenu, pour les grandes villes, c’est le nombre d’acquéreurs potentiels pour un bien mis sur le marché de la vente immobilière. Si avant le confinement nous en comptions 10 pour un bien, dans les prochains jours, même si les postulants s’amoindrissent, il devrait y avoir un ratio de 1 bien pour 5 acheteurs. Donc le marché peut facilement se maintenir, ou légèrement être moins élevé ! Donc l’immobilier ne devrait pas subir lourdement un revers à la sortie du confinement. Il faudra juste suivre le marché des primo accédants et celui des biens plus ruraux, pour avoir des certitudes dans les prochaines semaines. La devise qui devrait nous animer : Rien n’est moins sûr…bien au contraire »