Le Financial Times vient d’interviewer notre Président Emmanuel Macron, qui se régale dans cet exercice, mêlant perspectives politiques et avenir économique. Si je ne suis pas toujours en phase, il faut reconnaitre que je le rejoins dans cette analyse qui aborde les conséquences des crises que nous affrontons depuis quelques années. Il fait un point sur la situation actuelle et les évolutions de nos comportements dans les prochaines années.

Il insiste sur l’évolution vers un multilatéralisme qui serait le modèle à étendre dans le futur afin de réduire les effets de la mondialisation économique et des risques sanitaires.

Pour l’expliquer il faut revoir ce que nous avons vécu, subit et eu comme expériences ces dix dernières années pour envisager un nouveau modèle et des modifications assez radicales de nos modes de vies. Depuis plus de 20 ans nous avons pris conscience que nous dégradons notre planète et que nous allons vers une crise climatique sans précédent. En 2008, nous avons traversé une crise économique redoutable qui a mis près de 5 ans à être absorbée, depuis nous connaissons une crise migratoire sans précédent. En 2001 puis depuis 2015 ce fut la crise culturelle et cultuelle qui a engendré des vagues de terrorisme sur toute la planète. Nous connaissons régulièrement des Cyber-attaques, qui nous font craindre des attentats sur terre, sur mer et dans les airs. Les serveurs de nos plus grandes entreprises, de nos hôpitaux, de nos contrôles aériens voire même de nos avions peuvent être piratés, bloqués, hackés. Le danger est partout et la mondialisation n’a pas forcément une réponse suffisante pour répondre à ces crises qui se multiplient et s’intensifient.

Donc un meilleur contrôle de nos besoins primaires et sanitaires est devenu une priorité justifiant des actions communes, concertées mais mieux recentrées sur nos pays, puis nos régions et nos continents.   D’où cette volonté de travailler plus autour du multilatéralisme.