La COVID 19.84 (Big Brother ou Big data ?)

Le film « Hold up » fait la controverse, en étant censuré sur les plateformes de consultations vidéo, comme YouTube, Viméo… Or, si les films « complotistes » sont légion depuis l’émergence des réseaux sociaux, en présentant des fake news ou une approche partisane, souvent douteuse, ce film de Barnérias n’est pas délirant et mérite d’être vu et entendu.

 

 

En effet, la contradiction, par une analyse distincte, est essentielle dans une démocratie, si l’on veut trouver sa vérité. La pensée unique est l’apanage des dictatures et des despotes.

Sans rentrer dans le délire d’un nouvel ordre mondial qui dirigerait le monde, on y met en évidence les intérêts des multinationales vendant de l’essentiel et du moins essentiel, des industries pharmaceutiques aux profits financiers parfois douteux. Ces acteurs qui manipuleraient une forme de mondialisation de la pensée et de la consommation. De Ali Baba, à Wish, en passant par Amazon, Pfizer, ou Netflix. Les réseaux sociaux sont également des acteurs de la distanciation sociale dans les familles et dans les diverses communautés.

Partant de l’ouvrage de Georges Orwell, 1984 où Big Brother contrôle tout, pour créer un peuple asservi et incapable de libre arbitre. Ce film, « Hold up » commenté par des intellectuels, des professeurs, des docteurs, des penseurs, des philosophes, des politiques de renoms, ne peut être occulté et écarté sans être porté dans la balance de la réflexion sur ce que nous vivons et ce que nous pourrions nous apprêter à vivre ou à subir. Évidemment, il est utile de lire les articles qui s’insurgent contre cette analyse, par exemple le magazine « 20 minutes », qui soulève 10 incohérences. En revanche, le fond n’est pas vraiment remis en cause, laissant place au doute sur la probité de chacun !

Surtout quand on revoit le flottement évident de nos politiques et du corps médical, ainsi que les contradictions constantes, qui nous amènent à nous poser des questions sur la gestion de cette pandémie. Un journal allemand a qualifié la France d’ « Absurdistan ». Un jour blanc, un jour noir, ceux que nous avons chargés d’administrer nos vies ne font pas preuve d’une grande maitrise ni d’une véritable compétence ! Certes, un tel évènement jette le trouble et l’anticipation n’est pas évidente. Nous naviguons à vue c’est une certitude, mais la panique général est parfois incohérente. Ceci interroge sur les intérêts plus ou moins directs de ceux qui sont censés prendre en charge la gestion de notre société ?

Je mettrai de côté le débat sur l’Hydro chloroquine, un peu long dans ce film, pour lequel je n’ai aucun avis, mais qui pose de bonnes questions. Pour ce qui est du fond du sujet, je voudrais retenir les points suivants :

  • Une société en pleine mutation avec une disparition de l’indépendance des états au profit des GAFZAM,
  • Le grand Reset…
  • Le sacrifice des plus âgés au profit du monde de demain,
  • Le contrôle par la peur, en divisant clairement les convaincus des sceptiques.

Une société en pleine mutation au profit des GAFZAM, Google, Amazon, Facebook, Zoom, Apple et Microsoft on pourrait ajouter Netflix. En maitrisant les données et la data, voir la Big data, nous tombons petit à petit sous le joug de ces géants du numérique et de la vie dématérialisée.

Ce qui me conduit à imaginer et cela n’engage que moi, que l’on pourrait ainsi plier sous le poids de ces monstres économiques. Amazon est capitalisée à 1100 milliards, soit un tiers de la dette de la France. Sa valeur l’inscrit parmi les grands états mondiaux. Ainsi, les futures générations pourraient ne plus appartenir à un pays, mais à un réseau social. Je suis Facebookeur, ou Snapchateur, ou Tiktokais, Instagrameuse, plus qu’allemand, belge, américain, mexicain, congolais, etc. Comme les fanatiques qui ne prennent plus leurs ordres auprès de leurs frères les plus proches, mais en visionnant des prêches d’intégristes agissants sur le dark-web !

Ainsi le consumérisme se décuplerait avec un CRM plus efficace, permettant de payer sans contact avec un smartphone sous androïde ou Apple store, ou une puce intégrée à notre corps, à partir d’une suggestion sociale incontournable ou d’une influenceuse star des réseaux !

Avec la distanciation imposée par la période COVID on éduque des peuples à ne plus se toucher, à vivre via des visio apéros, conférences, formations ou réunions familiales. On télé travaille plus ! On n’a plus à manipuler des billets ou des cartes bleues, porteurs de virus, pour régler ses achats, on ne va plus en boutique pour acheter sa nourriture, ses courses, la livraison à la porte palie cela ! Ainsi les GAFZAM prennent le contrôle de nos vies, nous permettant de faire du gras pendant qu’eux s’engraissent ! Cet isolement ou individualisme, leur permet de créer notre dépendance en annihilant notre libre arbitre. La dictature numérique n’est plus très loin ! J’ose évoquer l’abrutissement collectif, ne laissant plus place à une forme d’indépendance. La communauté web pensant pour moi en pilotant mes journées.

Le grand Reset… une théorie mise en avant dans ce film correspond à un souhait d’opérer une « grande mise à jour », ma vie version 14.1, pour repartir à zéro sur nos modes de consommation, nos priorités et l’interaction entre les gouvernements. Sur ce sujet on touche d’assez près ce que je réfute sur un principe d’ordre mondial constitué de présidents de pays ou d’entreprises qui gère le monde !! En revanche, nos gouvernants disposent-ils de l’indépendance requise pour gérer en toute autonomie ? Quand des embargos, du protectionnisme américain ou chinois ou des amendes américaines peuvent tomber sur nos fleurons industriels ou bancaires pour avoir traité en Euros plutôt qu’en dollars ? That’s the question… !

Les riches n’auraient plus besoin des plus pauvres et des plus âgés pour s’enrichir. Voire ce serait utile de faire table rase afin de repartir sur des bases plus saines. Les pauvres coutent chers, ils se rebellent parfois ou deviennent des terroristes et sont un poids dans le développement de nos économies ! L’élite mérite plus d’espace, et là j’ai pris connaissance d’une intervention hallucinante du président fondateur de Doctissimo, qui parle d’une élite comparée à des dieux, partant de l’ouvrage « Homo Deus » face à des loosers, le peuple, les pauvres. (J’espère que ce passage est un montage, sinon ces propos sont intolérables ! Car Laurent Alexandre semble être un médecin réfléchi et d’une grande intelligence). En effet, après Sapiens que j’ai adoré, Harari, dans ce 3e tome, parle de l’avenir et de ce que pourrait devenir notre société, ainsi que de ses aspirations futures. Il pointe le rapport entre l’I.A l’intelligence artificielle et l’homme, afin d’anticiper sur le risque que l’un domine l’autre et l’asservi ? L’homme dieu chercherait à devenir immortel, faisant que les plus forts domineraient les plus faibles. Dans cet ouvrage, il imagine des théories à travers une projection philosophique intéressante et non réclamée ! C’est pourquoi le passage bien choisi de l’intervention de Laurent Alexandre me semble incertain !

Le sacrifice des plus âgés et des plus pauvres, au profit du monde de demain. La manipulation conduite par l’industrie pharmaceutique, étonnement rappelée par une scène des guignols de l’info, qui évoque cette possibilité avec la World company. En effet, la marionnette de Stallone, déclare que pour vendre plus de médicaments, il faut plus de malades, mais pour vendre plus cher, il faut des morts et ainsi les consommateurs seront prêts à payer n’importe quel prix pour sauver leurs vies. Cette scène laisse pantois par son sens de l’anticipation ! Les plus âgés coutent cher à notre société, avec le problème du financement des retraites. Mais ils sont de bons clients pour les médicaments, il est donc utile de trouver la bonne posologie !!

Le contrôle par la peur, en divisant clairement les convaincus des sceptiques.

Dans l’art de la guerre, il est mis en avant le fait de blesser plutôt que de tuer. En blessant, on génère la peur, on affaiblit le peuple qui doit se charger de ses victimes. Les valides voyant les stigmates de leurs amis, leurs frères et leurs sœurs, ils sont submergés par l’angoisse d’être touchés à leur tour.

Le président Macron en s’appropriant une sémantique de guerre, attise la crainte. Les télévisions, les journaux télévisés, avec les points presse du soir relayent pour la première fois un décompte mortifère et stimulateur du stress !

Cette dramaturgie, cette impression de contrôle et de mainmise sur nos libertés a suscité un sentiment de rejet d’une partie de la population qui a eu une impression d’infantilisation. Les plus virulents évoquent même une action liberticide qui permet à des gouvernants de réduire les libertés, de prendre le contrôle sur nos vies, rappelant que la marche arrière n’a jamais été opérée dans les expériences passées.

Les démocraties s’amenuisent ainsi au profit d’une plus grande maitrise du peuple, comme dans « 1984 » l’uniformisation de l’être et de la pensée ouvre des perspectives favorables à la réussite d’un Business plan et surtout d’un seul Business model ! Certaines analyses pointent l’hégémonie de deux business ; la Chine prend le contrôle économique de la partie Aise, les États-Unis, celle des Amériques et l’Europe se partage entre ces deux puissances. Les États arabes resteraient un électron libre, mais pour combien de temps quand le pétrole ne sera plus un Or noir ? Pour contrôler un peuple, il faut le priver de liberté, l’isoler pour éviter qu’il n’échange avec son voisin que l’on diabolise en créant la peur à le côtoyer, gérer les générations par couche et non plus en intergénérationnel, confère l’émergence des réseaux sociaux et le temps passé en famille qui s’amenuise…

En conclusion, à travers ce film « Hold up » et son interprétation des évènements récents, n’est ni certaine ni improbable. Il y a du sens à écouter cette approche. J’y observe même une étude proche de la politique fiction, qui mérite de ne pas se voir écartée, pour être opposée à ce qui nous est imposé au quotidien. Le confinement strict, l’interdiction de maintenir nos activités professionnelles, le risque d’une dégradation sévère de nos économies et nos états psychologiques. Le remède ne devant pas aggraver le risque, il est normal de douter sur les intentions qui motivent ceux qui gouvernent au mieux de nos intérêts ?

La question est en suspens, quand on, démontre l’incohérence entre certaines autorisations versus les interdictions de maintenir un souffle de vie de nos petits commerçants, de nos restaurateurs, de nos agences immobilières. C’est nous qui votons pour ceux qui doivent nous respecter et nous faciliter la vie. Ils ne sont pas élus, pour nous écraser et nous rendre la vie plus insupportable. Nous sommes adultes et pouvons comprendre que les gestes barrières doivent nous protéger, en revanche nous sommes assez matures pour travailler, vivre ensemble en faisant attention de maintenir une distance, tout en appliquant des mesures de protection collectives. Donc, le doute est latent, et les experts cités dans ce film ne semblent pas délirants. Espérons que tout ceci ne soit pas les prémices d’un futur scandale mondial ?!